La photobiomodulation ne se déclenche que si les tissus sont en souffrance suite à l’inflammation, l’hypoxie ou à d’autres facteurs.
Il en résulte alors la production accrue d’ATP au niveau mitochondriale, une inhibition des cytokines pro-inflammatoires et de la Cox 2 (médiateur inflammatoire) et une réduction rapide de la PGE 2 pro-inflammatoire (Pr. Marco Bischof).
Le second mécanisme concerne la conduction nerveuse qui est ralentie au niveau des fibres lentes et s’accompagne d’une diminution de la production de neurokinines comme la substance P (Neurotransmetteur) et d’une sécrétion accrue d’endorphine.
Le champ d’action antalgique des LEDS opérant dans des longueurs d’ondes du rouge au proche IR est optimisé par l’utilisation de fréquences spécifiques.
Les taux d’absorption et de diffusion de la lumière dans les tissus dépendent de leurs longueurs d’ondes, pour ces raisons « la fenêtre optique » au longueurs d’ondes rouge et proche IR où la pénétration tissulaire est la plus efficace est utilisée en priorité chez les patients.
Le champ d’action antalgique des LEDS est optimisé par l’utilisation de fréquences spécifiques
Les effets des Leds médicaux
- La lumière visible agit sur la synthèse d’ADN,
- La synthése de DNA et RNA avec des longueurs d’ondes de 570nm à 650nm ont été publiés en 1982 par Tiina KARU.
- La cytochrome C oxydase protéine mitochondriale permettant de fabriquer l’ATP est le principal récepteur de la lumière. (Voir Schéma Pic Absorption de la Cy C Oxydase),
- La cytochrome C oxydase est l’étape terminale de la chaîne respiratoire, les études montrent l’augmentation de la synthése d’ATP et de la consommation d’O2 après illuminations par des longueurs d'ondes du visible et du proche IR. Les cellules sont des piles récupératrices d’énergie. Elles vont fabriquer 38 molécules d’ATP à partir d’une molécule de glucose et 2 molécules à partir d’une molécule de glucose en anaérobie.
10 000 milliards de mitochondries sont responsables chaque jour de la production de 40kg d’ATP
Mécanisme de la Photobiomodulation
La dose d’énergie à délivrer dans le tissu est fonction de la lésion à traiter.
L’état de la cellule doit être pris en considération : Est-ce nécessaire et suffisant ?!? Faire un bilan du déficit énergétique de la cellule ! EVA douleur, EVA fonctionnel, EVA inflammatoire (chaleur, œdème …).
Lorsqu’une cellule souffre, l’énergie chimique apportée par les aliments ne semble plus suffire à sa réparation.
L’apport d’énergie supplémentaire par la photobiomodulation permet de combler le déficit énergétique nécessaire à son métabolisme. On observe aussi une augmentation de la synthèse d’ADN suivi de divisions cellulaires.
Il faut, la bonne longueur d’onde, la bonne largeur du spectre (nombre de longueurs d’ondes additionnées) pour illuminer l’ensemble des structures de la peau depuis l’épiderme jusqu’aux couches les plus profondes ciblées.